Le Jeudi 18 octobre, les CM se sont rendus au Carré Magique. Ils nous racontent :
L’ouvreuse nous introduisit dans une belle et grande salle. Nous étions prêts à suivre ses recommandations car :
“le théâtre, ce n’est pas comme la télévision : les artistes sont devant nous et il faut les écouter”.
L’HISTOIRE
Le spectacle “J’ai trop peur” écrit par David Lescot raconte comment un jeune garçon de CM2 vit son dernier été avant la sixième.
Cette pièce est interprétée par trois actrices de la compagnie Kaïros. Deux d’entre-elles tiennent des rôles de garçons :
- Celui du héros qui passe ses vacances à Quiberon. Il a très peur et il stresse en pensant à la sixième : “La sixième, tout le monde sait que c’est l’horreur. L’horreur absolue ! Alors, je suis mal, très mal même et j’ai peur, trop peur”.
- Celui de Francis, le gars de quatorze ans avec qui la maman du personnage principal a organisé un rendez-vous pour lui poser tout plein de questions afin de le détendre.
- La petite sœur de deux ans et demi parle comme un bébé. Elle nous a beaucoup fait rire car son langage et sa voix étaient très bizarres.
NOTRE RESSENTI
Finalement, nous avons compris que les conseils et avertissements de Francis par rapport à la première année au collège étaient exagérés. Heureusement !
Alors, il vaut mieux rire de ce qui pourrait nous arriver (et il est conseillé de tout prendre au second degré) :
- Il te faut mettre des pantalons de bonne marque et pourtant tu risques le racket.
- Au self, on te bouscule pour bien rigoler quand ton plateau tombe et c’est la honte suprême.
- Si tu fais le malin, on t’accroche au porte-manteau.
- Tu passes de la réputation d’idole de CM2 à microbe de 6è : on te pulvérise !
- Tu ne joues jamais sur la cour, même pas au foot.
- Tu dois t’habituer à dire “Monsieur” ou “Madame” au prof, mais surtout pas “Maîtresse” et encore moins “Maman” !
NOTRE CONCLUSION
On a bien ri et on a compris que ce que l’on apprend en sixième,
c’est un peu la même chose qu’au CM2.
Ce qui change, c’est ce qu’il y a autour.
Mais la maîtresse n’est pas si pressée de nous voir partir …