La commune de Penvénan qui souhaitait promouvoir le mois de la Résilience a invité les CM des deux écoles à une exposition puis à des ateliers pédagogiques significatifs et probants.
Dans un premier temps, les élèves ont énuméré plusieurs catastrophes, pour identifier ensuite le scénario le plus probable dans notre environnement, à savoir la submersion marine.
En présence de l’ingénieur Jean-Jacques POUDROUX et Océane LOUTRAIN, étudiante dans le domaine de l’aménagement du littoral, chaque enfant a intégré le fait que le niveau marin peut monter sous l’effet de la marée, du vent et des vagues. Beaucoup avaient aussi déjà entendu parler du recul du trait de côte à cause de l’érosion. On sait que cette limite entre terre et mer se déplace vers l’intérieur des terres et que près d’un quart du littoral français est touché par ce phénomène.
Après les données théoriques, place à l’initiation : Armés de bombes de peinture, les enfants se sont éloignés du front de mer pour marquer de traits de couleur les limites que pourrait atteindre la mer selon 3 mécanismes :
- Via le franchissement : les vagues sont projetées par paquets et inondent les zones que nous avons délimitées par un trait vert ou noir.
- Par rupture d’ouvrage.
- Par débordement (inondation): le niveau de la mer se situe au-dessus de l’altitude du terrain naturel ou de la crête de la digue.
L’adaptation à ces changements étant essentielle, Noémie MARELLEC et Julien HELARY ont proposé aux jeunes de constituer un kit de survie.
Nul doute qu’à la maison, les enfants auront échangé avec leur famille sur les risques liés au changement climatique.