“Que fut vraiment la Résistance au temps de l’Occupation allemande ?
Comment fut-elle vécue par des hommes, par des femmes qui refusaient de se soumettre ?
Comment réussissaient-ils à diffuser une presse clandestine ou à entreprendre des actions militaires ?
Pourquoi parle t’on d’une zone libre alors qu’elle ne l’était pas vraiment?
Est-ce que votre père a eu peur ?”….
Chacun a pu mesurer l’importance du verbe « résister » qui regroupe les valeurs universelles comme le refus de la soumission et la décision de s’opposer à une injustice (surtout quand elle vise une catégorie d’êtres humains).
L’après-midi, les enfants, avec application, sérieux et espérance, ont rempli les pages d’un cahier qu’ils ont remis officiellement à la famille du résistant SCHMIDT lors de la cérémonie du 6 mai. Des mots, des textes et des dessins pour dire leur admiration, pour illustrer cette extraordinaire aventure où l’on gagne sur la haine, la violence et le racisme.
Hommage à Paul SCHMIDT, alias KIM
Vendredi matin, Dominique SCHMIDT, accompagné du colonel DUPUY et du Général COËTOUX, est venu à l’école du Sacré-Cœur à la rencontre des CE2 et CM pour leur parler de son père Paul SCHMIDT, un des plus grands acteurs de la Résistance, enterré au cimetière de Port Blanc.
Chacun a compris que la Résistance, ce n’est pas une légende.
A l’époque, on se battait contre ses compatriotes.
Il n’y avait pas la télévision. La radio française était commandée par les Allemands. Ceux qui écoutaient la BBC risquaient l’emprisonnement ou la déportation.
Les plages étaient minées. Personne n’y avait accès…
En somme, tout le monde était puni, inquiet, méfiant…et les Résistants étaient dévoués, désobéissants, inventifs, courageux. Cela, on l’a bien compris !