1/ L’ENTREPRISE
Pendant que le car trouve une place, nous pouvons déjà lire sur le panneau que l’entreprise LE BOUGEANT est une exploitation EARL (Exploitation Agricole à Responsabilité Limitée) implantée à PLOUGRESCANT.
Cette entreprise familiale compte trois responsables. Le fils, Gilles, en est le gérant. Il emploie sept salariés à plein temps. Cinq saisonniers viendront en renfort au moment de la récolte et du conditionnement.
Les producteurs, sous l’appellation “Prince de Bretagne” proposent des tomates fraîches, garanties sans pesticide.
2/ LA SERRE
Les plants grandissent dans une serre en verre qui mesure environ 1 hectare. Nous longeons une allée de 120 mètres. Chaque rang de plants de tomates mesure 85 m de longueur. On compte 3 plants par mètre carré.
L’ouverture et la fermeture des fenêtres sont programmées à distance par un ordinateur. Il en est de même pour les rideaux que l’on actionnera pour réguler l’air et la température. Celle-ci doit être comprise entre 15 degrés (la nuit) et 21 degrés (le jour).
Les ouvriers se servent de chariots élévateurs pour circuler dans les allées quand ils travaillent en hauteur.
3/ LE CYCLE DE LA TOMATE
Le cycle de vie commence par une graine. Au départ, en janvier, dans la serre, le plant est tout petit. Le semis est placé dans un substrat. En grandissant, les plants s’ornent de fleurs jaunes. On dit qu’elles sont bisexuées parce que ses organes mâles et femelles sont situés dans la même fleur. Chacune d’elle donnera naissance à un fruit.
On attendra qu’il y ait six tomates mûres par grappe avant de les cueillir à la main. Chaque plant atteindra la hauteur maximale de 12 mètres.
4/ LES BESOINS DE LA PLANTE
Le plant de tomates a besoin d’une petite quantité d’eau au départ : 25 cl. En grandissant, il réclame entre 1,5 L l’hiver et 5L durant l’été.
Les plantes ont aussi besoin de chaleur : sous la serre, elles sont protégées du vent, de la pluie et bénéficient d’un climat idéal. Elles profitent aussi d’une belle lumière qui favorise la photosynthèse.
Elles ne sont pas plantées directement dans le sol mais dans un substrat composé d’éléments nutritifs qui l’aideront à bien grandir.
5/ LE RÔLE DES INSECTES
L’entreprise LE BOUGEANT implante des insectes utiles aux cultures pour empêcher la multiplication des parasites : pucerons, mouches mineuses, acariens dévastateurs ou champignons.
Le bourdon
Le maraîcher possède 4 ruches de 40 bourdons. Ils ont un rôle de pollinisation naturelle. Leur durée de vie est de deux semaines. Ils ont été choisis au détriment de la guêpe car ils ne piquent pas, sauf si on les ennuie !
Le macrolophus
C’est une punaise verte. C’est aussi un insecte auxiliaire. Pour lui donner encore plus de force dans son rôle de prédatrice, Gilles le BOUGEANT achète des œufs d’araignées pour la nourrir.
6/ NOS IMPRESSIONS
Qu’avez-vous surtout retenu de cette visite?
- La croissance du plant qui peut atteindre 12 m.
- L’importance de l’arrosage.
- Le nom des insectes nuisibles et utiles.
Qu’est-ce qui vous a le plus impressionnés?
- La grandeur de la serre.
- Le tonnage de tomates récoltées : 30 000 T, soit 50 tonnes par jour.
- La modernisation (rôle de l’ordinateur).
Aimeriez-vous exercer le métier de producteur de tomates ?
Sur 23 élèves : 8 se verraient bien maraîchers, 10 pas du tout, 5 ne se prononcent pas.
| Avantages de la profession | Inconvénients |
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Manger de bonnes tomates. Travailler au chaud. Automatiser certains gestes : arrosage, ouverture ; chariots électriques. Vivre en harmonie avec les insectes et les observer. |
La chaleur (surtout l’été) Fatigue musculaire (jambes, dos…) |
REMERCIEMENTS:
- Au Conseil d’Administration du Crédit Agricole de Tréguier qui a permis à 220 élèves de CM de découvrir des entreprises du territoire et qui nous a bien gâtés : chocolats, goûter, crayons…
- A l’ entreprise LE BOUGEANT qui nous invite à revenir au moment de la récolte.
- Aux parents accompagnateurs.
- A nos enseignantes qui, pendant les travaux de groupes, nous ont aidés à formaliser ce reportage.
Excellent exposé , précis, pertinent ,on y retrouve l essentiel ,très agréable a lire, il pourrait paraître dans une revue spécialisée ;
félicitations